Le parc national de Torres del Paine est régi par de nombreuses règles de bonnes conduites. La plus importante? L’interdiction formelle de faire du feu ou d’utiliser un réchaud en dehors des zones autorisées (signalées sur les cartes et par des panneaux).

Nous avions déjà mentionné la fragilité de la flore patagonne lors de notre précédent article sur les forêts. Ce troisième jour a été l’occasion de constater que même à l’intérieur d’un espace protégé, la fragilité de cet environnement est bien réelle.

Par 3 fois, en 1985,  2005 et 2011, la négligence humaine a provoquée d’importants feux qui ont ravagés les forêts du parc. Aujourd’hui encore on en constate les dégâts. Les conditions climatiques patagonnes difficiles, vent violent et importante sécheresse, ne pardonne aucune erreur. A chacun donc de faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Dans notre cas, nous avons mis à profit les thermos reçu en cadeau de notre ami Oscar à Punta Arenas pour cuisiner avec de l’eau chaude sans avoir besoin d’utiliser le réchaud. Il suffit de mettre à profit chaque zone autorisée pour faire bouillir de l’eau et l’emporter avec soi.

Jour 3 : Ce matin on s’accorde une grasse matinnée. Le départ est donné à 10h. Au vu de l’heure tardive et du plafond nuageux qui c’est rabaissé on décide de ne pas parcourir la branche centrale du W. On préfère se rapprocher le plus possible du glacier Grey qui sera le point d’orgue de cette randonnée.

Départ en direction du campement Francès.

Le temps est en train de changer. Les nuages commencent à descendre. Malgré tout nous avons une vue dégagée sur la “Paine Grande Hill”.

Ce matin le lac Nordernskjöld a changé de couleur.

Une pause bien méritée.

La sentier est principalement terreux. Attention les chevilles !

Face au glacier Francès visible depuis la vallée du même nom.

On rentre dans une forêt ravagée par les flammes alors qu’une averses s’abat sur nous. On regrette le manque d’information sur place pour éduquer les visiteurs. Il n’y a aucun panneau explicatif !

Tous les arbres sont calcinés. L’atmosphère est pesante.

Petit à petit la vie reprend ses droits.

Au premier plan forêt ravagée par les flammes. En second la montagne du “Cuernos del Paine” reconnaissable à sa couleur. La partie centrale plus claire est de granite alors que la base et le sommet sont des couches sédimentaires érodées par le vent et les glaciers.

Campement à l’abri des regards et du vent qui commence à se lever.

Ne pouvant pas utiliser le réchaud on utilise de l’eau gardé chaude dans nos thermos pour préparer une purée.

Dessert abrité sous la tente !

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