Les Chiliens l’appelle “la huitième merveille du monde”. Le parc national de Torres del Paine situé entre la pampa Patagonne et la cordillère des Andes joui de micros climats qui lui confèrent une multitude de biosphères. Steppes, forêts, étangs, lacs, montagnes et glacier cohabitent sur une superficie de plus de 2 400 km².
Chaque année, la fréquentation du parc est en constante augmentation. Ce mois de Janvier fut un record avec près de 48000 visites.
Après avoir laissé nos vélos se reposer à Puerto Natales, nous nous sommes joint à cette horde “d’amoureux de la montagne” le temps de parcourir à pied le célèbre sentier du W.
Jour 1
Jour 1 : approche du parc en bus et première “branche” du W entre les campements de “Las Torres” et “Torres camp” le long de la vallée Ascencio. Notre objectif, les Torres del Paine, 3 tours de granite qui ont donné leur nom au parc.
Départ de l’auberge de jeunesse à 6h30 pour aller prendre le bus. La météo s’annonce idéale pour les jours à venir.
Réglages de dernières minutes avant de monter dans le bus. Kamran n’a fait aucun compromis sur son matos photo, 2 appareils, 3 objectifs et un trépied, il a le sac le plus lourd.
Pour changer, c’est en bus que nous traversons la pampa. Nous ne sommes plus habitué à autant de confort. Malgré tout, Julien a le sentiment que cela va trop vite ! On ne voit rien à cette vitesse !
Après 2 heures, le massif apparaît au loin comme par enchantement. Le mot “massif” tient ici tout son sens !
Mais avant de pouvoir s’y aventurer ils faut acquitter de 3 étapes. S’affranchir des droits d’entrée (18000 pesos), visionner une vidéo d’information et enfin signer un formulaire validant la bonne compréhension des consignes de sécurités du parc.
Départ donné à 11H.
On prend rapidement de la hauteur sur la pampa.
Vallée Ascensio. C’est la portion du sentier la plus fréquentée. De nombreuses personnes en font l’aller-retour dans la journée pour aller observer les 3 tours.
La fin de cette première journée approche. Une décision s’impose. Aller négocier une nuit de camping dans le campement de Torres (réservation obligatoire que nous n’avons pu avoir faute de place) ou alors terminer l’ascension jusqu’au tours et tenter un bivouac sauvage.
C’est la deuxième option qui l’emporte. Une heure de montée raide pour atteindre notre objectif.
Imposantes et majestueuses ! Le lieu commence à se vider des derniers visiteurs de la journée.
En attendant on trouve un coin de bivouac pour évaluer la situation. Le lieu est maintenant désert. Seul quelques renards sont curieux et dans le ciel les condors rentrent se poser au nid.
Décision prise ! Cette nuit les tours seront à nous.