C’est avec une grande émotion que nous quittons cette île après y avoir pédalé pendant une bonne vingtaine de jours. Mais une question nous hante toujours… Pourquoi Magellan lors de sa découverte a choisi de l’appeler “Tierra del Fuego” ? Il aurait été tellement plus réaliste de l’avoir tout simplement baptisée l’île du vent !Et oui, du vent on en aura eu ! Du vent tel que dans la descente il vous faut pédaler fort pour avancer ou bien qu’il faut tout donner pendant 2 heures pour parcourir 10 kilomètres… Quand on vous en parle c’est une chose, le vivre en est une autre. Elle ne se donne pas facilement mais malgré tout on l’a aimé cette île.
Elle nous a tout offert. Des paysages époustouflants et des rencontres sincères. Les gens sont d’une générosité inouïe ici. Les estancias (fermes patagones) sont devenues nos deuxièmes maisons. Dans la “casa del gaucho” (cowboy patagon) nous cuisinons le midi et le soir nous plantons la tente abrité du vent.
Ce sont des images plein la tête que prend fin cette nouvelle étape et c’est avec impatience que nous préparons la suivante.
La suite de l’histoire en photo, en voici une sélection:
De retour sur la route 3 au départ d’Ushuaïa pour rejoindre Tolhuin. Pause en bas du col Garibaldi !
La boulangerie de nos rêves ! “La Panaderia, La Union” à Tolhuin !
Kamran et Oscar, cyclotouristes atypiques ! Nous les retrouverons plus tard à Punta Arenas.
Non seulement de délicieuses pâtisseries mais aussi une “casa de ciclista” ! (maison d’accueil de cyclistes)
Pénétrer cet endroit est très dangereux…
Rencontrer, partager, discuter voyages à vélo ! Ce jour là un record est tombé, nous étions 16 cyclistes dans cette casa de ciclista.
Pour la traversée vers le Nord nous choisissons les pistes en gravier à la place de la route 3 que nous avons déjà parcouru. Pas beaucoup de circulation ici, parfait pour rouler en toute sérénité.
Superbe lieu de pause déjeuner !
Guanacos ! Ils sont partout ! Malheureusement certains restent coincés dans les barrières…
Troupeau de Guanacos !
Pause déjeuner à l’abris du vent et de la fine pluie !
Du gravier et des étendues sauvages et du vent !
A la recherche d’un endroit un peu protégé du vent ! Toujours bien accueillis par les habitants !
Pas d’arbres pour vous montrer le vent, mais croyez nous ça souffle !
De la laine de moutons sur les barrières, mais pour quoi faire ?
A l’abri dans un petit bosquet ! “Un bosquecito” !
L’estancia Despedida et quel ciel !
La pause étirements, devenue routine, en général avec un panorama !
“La barbe des Indiens” La forêt en est recouverte !
Nos fidèles Beez tiennent le choc !
Poste frontière Radman (Argentin), au sec pour cuisiner !
Quel confort au milieu de la pampa, nous allons de surprises en surprises !
Entrée au Chili à nouveau par le passo Bellavista !
Le bord de la route est notre camping, la tente notre maison.
Ciel menaçant? Non ! Nuit paisible !
Traversée du Rio Grande ! Quelques centaines de kilomètres plus en amont de la ville qui a pris son nom !
Chats et Renards cohabitent paisiblement !
Renards pas si sauvages que ça à Russfin.
Non, ce n’est pas le bus de Christopher McCandless?!
Pas mal la vue par la fenêtre au réveil, non?
Lumières du matin 🙂 Il est 6h00.
Découverte de Cameron, “ville” tant attendue !
Le supermarché de Cameron, fermé le weekend…
Accueil fantastique au centre de soins de Cameron, Sylvana et Karla ! Abrité de la pluie et au chaud, nous avons mangé et bien discuté !
Après la déferlante au départ de Cameron, le soleil est majestueux sur la végétation originale de cette estancia !
Une heure plus tôt on ne voyait pas le bout du guidon, quel contraste !
Longeant la baie inutile, mais à quoi sert-elle?!
Voilà enfin des arbres pour vous donner une meilleure idée du vent et de sa direction !
Puerto Nuevo, il n’y a rien et pourtant un point sur la carte semble indiquer une ville… Un gros tube de machine à vapeur pour nous protéger du vent. Un indice sur la photo vous indique sa direction. Là notre est vers la droite de l’image.
Pause déjeuner tout confort avec vue sur la baie inutille, le rêve d’un moment à l’abri du vent dans une estancia encore une fois.
On cuisine au bois ! Sur une cuisinière typique du détroit de Magellan !
Dernière nuit en Terre de Feu, nuit dans la maison des gauchos !
Mais où est Porvenir ! Bon sang c’est loin ! Dernière journée de vélo en Terre de Feux. Nous sommes remonté à bloc malgré le vent qui ne nous lâche pas ! !
Enfin Porvenir, port de pêche de 5000 habitants. Notre barcas nous y attend !
Cette deuxième traversée du détroit de Magellan se fera sur le Pathagon !
Premiers à bord ! Au revoir la Terre de Feu !
Nous avons également mis à jour notre trace avec l’itinéraire. N’hésitez pas à aller y jeter un œil.
Pour la réponse à la question ‘est ici 🙂