Avant notre départ, nous avons cherché à emporter le matériel le plus adapté à l’aventure à venir. Discussions avec les spécialistes du secteur, revues sur les blogs de voyageurs, il fallait faire des choix. Aujourd’hui, nous pouvons faire le point sur les éléments principaux de notre équipement. Au plaisir que cela puisse servir à de futur voyageurs…
La remorque Beez de Beecyclo :
La structure acier de la Beez nous a permis de la réparer sans difficulté en Argentine et en Bolivie. En effet, le point faible à noter est les soudures sous l’arceau principal qui fissurent et cèdent après une utilisation intensive sur des pistes en gravier, le ripio Sud-Américain. Également, le support de garde boue reste un peu fragile. Nous l’avons cassé sur chacune de nos deux remorques, et la pièce de remplacement renforcée a cédé aussi (les nombreuses vibrations dues au ripio ont fissurées la pièce jusqu’à sa rupture). Le voyage fut donc terminé sans garde boue, résultat, lors de passages boueux, le sac est d’autant plus sale. Aucun regret néanmoins, ce mode de transport des bagages est très pratique et laisse un comportement du vélo très joueur !

La selle Brooks B17
Il en faut plus pour tester à fond une B17, elles sont en très bon état et elles peuvent endurer encore de nombreux voyages. Le confort semble rudimentaire au premier abord. Mais lors des longues journées sur la selle elles furent notre meilleur atout. Plus on reste dessus, plus on se sent bien !
Le guidon à cornes
Le seul bémol de cet équipement concerne la résistance de la mousse lorsque le vélo tombe au sol, généralement à l’arrêt, lorsque notre béquille (bâton de randonnée) se décourageait… Sinon, les différentes positions de tenues de ce cintre sont parfaites pour le voyage à vélo avec un VTT classique. Cette solution semble mieux adaptée que le cintre papillon couramment utilisé parmi les cyclotouristes lorsque l’on utilise un VTT.

Le filtre “Katadyn Combi”
Ce filtre est un excellent compagnon de voyage. Néanmoins, pour l’Amérique du Sud il n’est peut-être pas le plus adapté. Assez lourd et encombrant par rapport aux autres appareils utilisés par les cyclovoyageurs rencontrés sur la route, nous n’avons eu à l’utiliser que de (trop) rares fois. En Argentine, nous pouvions trouver de l’eau potable chez l’habitant. Sur la Carretera Australe au Chili l’eau des torrents est limpide, et il n’est pas nécessaire de la filtrer. En Bolivie et au Pérou, l’eau est rare, et nous l’avons presque exclusivement acheté en bouteille… Sur d’autres terrains, en Europe de l’est et en Asie, ce filtre serait peut-être d’avantage utile, expérience à tenter?

La pelle à caca !
Cet élément incontournable de notre équipement fut le plus utilisé de tous ! Même les terrains les plus secs et durs ne lui font pas peur. Elle est extrêmement résistante, légère et facile à utiliser !

La chaise Helinox Chair One
Le petit luxe de notre voyage à seulement 900 grammes. L’encombrement et ce poids plume se fait largement oublié lorsque le soir venu, au bivouac, nous pouvons nous installer confortablement pour cuisiner, manger, lire ou tout simplement contempler le paysage.

Le réchaud Primus multicarburants
Compagnon de nos froides soirées en altitude, ce réchaud ne nous a jamais lâché. Nous avons principalement utilisé de l’essence ordinaire et parfois des cartouches de gaz. Le seul inconvénient : il est très bruyant, impossible de cuisiner sans se faire entendre des alentours. Aujourd’hui ce réchaud est reparti en voyage, en Tasmanie ! Mélanie et Benjamin, des amis de Julien, sont en voyage à vélo et continuent à faire voir du pays à ce réchaud plutôt costaud !

La tente MSR Hubba Hubba NX
Notre maison à deux kilogrammes fut l’objet de tout les soins. Nous en avons “consommé” deux lors du voyage. La première étant loin d’être neuve au moment du départ, nous avons eu au bout de quelques semaines des premiers soucis (casse d’un arceau, fermetures éclaires défaillantes). Grâce à Rodolphe, et Anne, nous avons obtenu une Hubba Hubba toute neuve au mois de Mai, pour continuer le voyage dans de meilleures conditions. Nous avons campé dans un vent terrible, dans un froid très vif (-10°C en Bolivie), dans le sable, la pampa et les prairies. Toujours au sec, et en confiance. En usage intensif, il ne faut pas espérer de pouvoir utiliser les fermetures éclair plus d’une année (en l’utilisant chaque nuit bien sûr). Le rapport poids/qualité est reste excellent !

Le duvet Valandré Swing 700
Voyager une année durant, sans lieu fixe pour dormir, impose d’avoir un confort suffisant pour rester en forme. Ces duvets Valandré ont réalisé leur mission avec succès. Même lors des nuits les plus froides en Bolivie, habillés avec des sous-vêtements techniques (laine mérinos) chauds, les nuits furent réparatrices. Seul petit désagrément à noter, une perte de plumes assez importante, et du coup la sensation de se réveiller dans un poulailler… Et conséquence plus fâcheuse, un apport de chaleur qui décroît dans le temps. Nous étudions aujourd’hui les possibilités de ré-emplumage par Valandré dans les Pyrénées.

Panneaux solaires
Cet équipement est inutile dès lors que l’on transporte des batteries annexes types “powerbank”. En effet, celles-ci, rechargées sur le secteur de temps en temps suffisent largement à subvenir aux besoins en énergie de tout nos appareils électriques. Julien a transporté une batterie de 16000mAh et Fabio une de 12000mAh, pour donner une idée des capacités embarquées. Le panneau solaire ne nous a donc rendu service qu’à de très rares occasions.
Vous préparez votre futur voyage? Vous souhaitez échanger sur ces questions de matériel? N’hésitez pas à nous contacter via le blog, nous nous ferons un plaisir de vous aider !
Coucou,
Bravo et merci pour tous ces détails.
Prochaine expédition ???? La Belgique ? Plus petit et plus près!!
Bisous