Aujourd’hui, un nouveau portrait. Cette fois, il est dédié à une rencontre de fin de d’après midi, à la suite d’une épuisante journée à pédaler sur la Carretera Austral.Martin nous a permis de camper à l’intérieur de sa propriété, ouvert les portes de sa modeste habitation le temps d’un dîner et même généreusement offert six œufs pour une délicieuse omelette au petit déjeuner.

Il a travaillé 15 ans pour acheter ses terres de 1500 hectares où paissent maintenant vaches et moutons. Ce n’est que récemment que le gouvernement Chilien lui a installé des panneaux solaires pour l’électricité. Il n’a toujours pas d’eau courante, pour les toilettes c’est dans la cabane au fond du jardin avec les oies. Une radio longue portée (300 kilomètres) est son seul moyen de communication avec les villes et fermes des environs. Avant la construction de la Carretera Austral, il lui fallait sept jours à dos de cheval pour faire l’aller retour et se rendre à la ville la plus proche, Cochrane, distante de cent vingt kilomètres.

Contrairement à lui, ses cinq femmes successives n’ont pas supporté la rudesse des conditions de vie et du climat hivernal. Martin vie avec son chien “Picante” et attend toujours la femme de sa vie. Mesdames, si vous êtes intéressées, vous pouvez aller le retrouver ici.

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