Épopée West coast de Portland à San Francisco

Vivez en images notre retour sur les vélos pour le dernier segment cycliste de notre tournée. Au programme de cet épisode made in USA entre Portland (Oregon) et San Francisco (Californie), océan , forêts de géants, brouillard et la traversé d’un pont mythique.

Cette dernière partie aura aussi été celle de tous les records comme par exemple:

  • Le nombre de jours sans repos: 19, soit la totalité de ce segment !
  • La plus grosse moyenne journalière: 80 Km
  • Le nombre de nuits de suite passés sous la tente: 18
  • Le record de vitesse: 80 Km/h  pour Julien
  • Le nombre de jours sans douches: 7 (!…)
  • Le nombre de jours d’affilés avec une douche: 4
C'est en Oregon, à Portland plus précisément que notre dernier vélo commence. Cet état est réputé pour ces nombreuses routes scéniques. L'idéale est de les parcourir à vélo. Ca tombe bien on est venu pour ça !
C’est en Oregon, à Portland plus précisément que notre dernière section à vélo commence. Cet état est réputé pour ses nombreuses routes scéniques. L’idéal est de les parcourir à vélo. Ça tombe bien on est venu pour ça !
Nous commençons avec la "Cascading Rivers Scenic Bikeway". Route au trafic quasi inexistant qui monte tranquillement le long d'une belle rivière au milieu d'une luxuriante forêt.
Nous commençons avec la “Cascading Rivers Scenic Bikeway”. Route au trafic quasi inexistant qui monte tranquillement le long d’une belle rivière au milieu d’une luxuriante forêt.
Et le soir nous nous mettons à l’abri dans la forêt. Il parait que les ours sont présents dans la région. Nous n'en rencontrerons aucun.
Et le soir nous nous mettons à l’abri dans la forêt. Il parait que les ours sont présents dans la région. Nous n’en rencontrerons aucun.
Dès que nous nous retrouvons sur des axes principaux, la route se fait plus large et le trafic plus intense.
Dès que nous nous retrouvons sur des axes principaux, la route se fait plus large et le trafic plus intense.
Le soir dans les nombreux campings le long des routes nous faisons minuscules face aux immenses caravanes qui nous doublent en journée. Ici tout est plus grand.
Le soir dans les nombreux campings le long des routes nous faisons minuscules face aux immenses caravanes qui nous doublent en journée. Ici tout est plus grand.
De temps en temps, nous prenons le temps de déjeuner loin du bruit de la circulation dans des café qui longent le bord des routes.
De temps en temps, nous prenons le temps de déjeuner loin du bruit de la circulation dans des cafés qui longent le bord des routes.
Parfois les forêts déduites par les flammes nous rappel notre séjour en Patagonie. Tous les ans à cause de la sècheresse de plus en plus présente, le feu fait ici aussi des ravages.
Parfois les forêts détruites par les flammes nous rappel notre séjour en Patagonie. Tous les ans à cause de la sécheresse de plus en plus présente, le feu fait ici aussi des ravages.
La "McKenzie Pass Scenic Bikeway" nous fait prendre de la hauteur et traverser des immenses champs de laves.
La “McKenzie Pass Scenic Bikeway” nous fait prendre de la hauteur et traverser des immenses champs de laves.
Après 7 jours passés dans les terres nous rejoignons la route 101 qui longe la côte Ouest.
Après 7 jours passés dans les terres nous rejoignons la route 101 qui longe la côte Ouest.
L'océan s'offre alors à nous. Quoi de mieux alors qu'une pause déjeuné face à ce bleu.
L’océan s’offre alors à nous. Quoi de mieux alors qu’une pause déjeuné face à cette étendue bleue.
Nous longeons le Pacifique sur des kilomètres. La côte est restée sauvage et les habitations sont rares.
Nous longeons le Pacifique sur des kilomètres. La côte est restée sauvage et les habitations sont rares.
Malheureusement pour nous, ici la brume épaisse enveloppe fréquemment le rivage.
Malheureusement pour nous, ici la brume épaisse enveloppe fréquemment le rivage.
Pendant de nombreux matin, le réveil humide au milieu des nuages nous fait oublier les journées passées à pédaler au soleil le long du Pacifique.
Pendant de nombreux matins, le réveil humide au milieu des nuages nous fait oublier les journées passées à pédaler au soleil le long du Pacifique.
La solution pour sortir de cette brume est simple. Il suffit de prendre de la hauteur ! C'est ce que nous faisons en nous rendant sur la "Lost Coast". C'est sur cette route que nous affronterons nos plus raides montées. Cette section est réputée pour être la plus difficile de toute la côte Ouest.
La solution pour sortir de cette brume est simple. Il suffit de prendre de la hauteur ! C’est ce que nous faisons en nous rendant sur la “Lost Coast”. C’est sur cette route que nous affronterons nos plus raides montées. Cette section est réputée pour être la plus difficile de toute la côte Ouest.
La chance nous souris, le résultat se dévoile, une section de route côtière sauvage et magnifique où nous ne croiserons personne. La « Lost Coast » est à nous !
La chance nous sourit, le résultat se dévoile, une section de route côtière sauvage et magnifique où nous ne croiserons personne. La « Lost Coast » est à nous !
Le long de cette route oubliée, les villages qu'il nous arrive de traverser sont tout droit tiré d'un film Hollywoodien.
Le long de cette route oubliée, les villages qu’il nous arrive de traverser sont tout droit tiré d’un film Hollywoodien.
Bien rapidement, nous reprenons la route des terres et nous nous retrouvons une fois de plus dans la forêt.
Très rapidement, nous reprenons la route des terres et nous nous retrouvons une fois de plus dans la forêt.
Mais pas n'importe laquelle. Nous côtoyons maintenant des géants, les fameux Redwood cousin des Séquoia.
Mais pas n’importe laquelle. Nous côtoyons maintenant des géants, les fameux Redwood cousins des Séquoia.
Le Redwood est l'arbre le plus haut du monde. Il dépasse souvent les 100 mètres de haut et peux vivre plus de 2000 ans.
Le Redwood est l’arbre le plus haut du monde. Il dépasse souvent les 100 mètres de haut et peux vivre plus de 2000 ans.
De retour sur la côte le 14 septembre il nous reste encore plus de 300 kilomètres pour rejoindre notre destination finale.
De retour sur la côte le 14 septembre il nous reste encore plus de 300 kilomètres pour rejoindre notre destination finale.
Afin de rallier San Francisco dans les temps pour que Julien puisse attraper son vol pour Paris, nous "trichons" sur 120 km environ. D'abord en stop.
Afin de rallier San Francisco dans les temps pour que Julien puisse attraper son vol pour Paris, nous “trichons” sur 120 km environ. D’abord en stop.
Après 30 kilomètres parcouru en stop avec 2 conducteurs différents, nous avons vite changé de stratégie pour le bus plus efficace.
Après 30 kilomètres parcourus en stop avec deux conducteurs différents, nous avons vite changé de stratégie pour le bus, plus efficace.
C'est le 17 septembre comme nous l'avions prévu que nous rejoignons en vélo la baie de San Francisco. Pour notre plus grand bonheur, soleil et ciel bleu sont au rendez-vous.
C’est le 17 septembre comme nous l’avions prévu que nous rejoignons en vélo la baie de San Francisco. Pour notre plus grand bonheur, soleil et ciel bleu sont au rendez-vous.
Après 9 mois passé sur nos vélos, nous traversons ce fameux pont qui marquera pour nous la fin de cette magnifique épopée cyclo touristique.
Après 9 mois passé sur nos vélos, nous traversons ce fameux pont qui marquera pour nous la fin de cette magnifique épopée cyclo touristique.

Et maintenant ??? C’est une très bonne question. Continuez à nous suivre. Notre tournée n’est pas encore terminée !

4 Comments

  1. Coucou et bravo les Enfants, super photos comme dab ! Merci pour ce voyage avec vous, j’en prends plein les yeux. Bonne suite à vous. A bientôt. Bisous.

  2. Superbe, Superbe, Superbe !

    Les photos sont magnifiques, les décors impressionnants.
    Je me pose 2-3 questions : où sont passés vos petits drapeaux français que vous promeniez en Amérique du Sud ?
    Sale de se balader avec un tel étendard là bas ?

    Sur une photo la route brille énormément, c’est de la neige ? du givre ou “juste” de l’eau ?

    Je suis encore et toujours votre aventure, bravo.

    1. Salut Dom !
      J’ai paumé mon drapeau en Bolivie, lors d’une descente infernale dans les Yungas avec Didier. Depuis je n’en ai pas racheté.
      Ce ne serait pas un souci de se balader avec ici, même si les Français n’ont plus trop la côte…
      Merci pour tes messages !
      Julien

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